Né en 1989 de la fusion du Vélo Sport Chartrain et du Sporting Club, le FC Chartres est l’un des clubs phares ayant marqué l’histoire sportive d’Eure-et-loir. Durant les 29 années suivantes, la formation évolue tour à tour dans le Championnat de Division d’honneur et le Championnat de France Amateur National 3 . Mieux, le club de Chartres s’est maintenu longtemps dans l’élite du football régional jusqu’à son changement de nom en 2018. Il prend depuis le nom de C » Chartres Football.
Le périple footballistique du FC Chartres
Les deux formations à l’origine du FC Chartres, le Vélo Sport Chartrain VSC et le Sporting Club, ont animé la vie sportive de la ville des décennies durant. Après cinquante ans d’existence, elles fusionnent en 1989 suite aux difficultés financières du VSC avec un manque cruel de sponsor. Ainsi naît le FC Chartres. Après deux ans de balbutiements, la venue de Serge Hénault au poste d’entraîneur en 1992 propulse le FCC en Division d’Honneur qui n’est plus couvert pas des medias de foot.
L’enthousiasme est telle qu’une saison plus tard, l’équipe se hisse en huitièmes de finale de la Coupe de France. Toutefois, cette belle entame de la décennie 90 sera de courte durée. Faite de haut et de bas, elle verra même le club descendre en Division d’Honneur Régionale. Il faudra attendre la saison 2000-2001 pour voir le FCC décrocher le sésame. Le Championnat de Division d’Honneur tombe dans son escarcelle et elle accède au championnat CFA 2.
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L’euphorie des supporters euréliens va cependant décroître au fil des années 2000. Le départ d’Emmanuel Hamon en 2004 sonne le glas car l’équipe fanion retourne deux ans après en Division d’Honneur. Il s’ensuit alors plusieurs nominations d’entraîneurs à la tête du vestiaire. La remontée dans l’élite régionale intervient en 2010 sous la férule de Pierre-Yves David. Le grand rêve des Chartrains se réalise six ans et moult péripéties plus tard. Le club parvient pour la première fois en CFA, l’équivalent de la quatrième division, et y restera jusqu’en 2018, année où il devint le C’ Chartres Football.
Le palmarès du FCC
En 29 ans d’existence, le FC Chartres a souvent tutoyé le haut du classement, aussi bien en Division d’Honneur qu’en CFA. Au-delà de ce parcours élogieux, trois titres étoffent son palmarès. Sur le plan régional, le FCC remporta le championnat de Division d’honneur Centre en 2001. En revanche, il décrocha à deux reprises la palme de la Coupe du Centre.
Ces deux sacres ont eu lieu respectivement en 2001 et en 2015. Concernant ce même trophée, il se hissa jusqu’en finale et prit la place de dauphin au cours des éditions de 1999 et 2005. Au niveau des compétitions départementales, les Chartrains détiennent grâce au FCC deux titres de champion de première division à parier. Ils ont été acquis en 1996 puis en 2004.
Les symboles majeurs du club
Dès 1989, année de sa naissance, le club chartrain est devenu reconnaissable par son logo rond de couleur bleu ciel. À l’intérieur de celui-ci se distinguent la cathédrale Notre-Dame de Chartres ainsi que le nom du club inscrit en rouge et bleu. Ce symbole montre également un footballeur esquissant une frappe et on y lit le slogan suivant « De la passion à la compétition ». L’insigne sera modifié par deux fois, en 2014 et en 2016. Le stade des grands-prés est le stade emblématique de la formation fanion. Il sera rebaptisé stade Jacques Couvret en 2013.
A chartres, il n’y a pas que le football
Piqure de rappel sur l’histoire, Chartres est une ville française, préfecture du département d’Eure-et-Loir, située dans la région Centre-Val de Loire. À environ 90 kilomètres de Paris, elle est célèbre pour sa cathédrale Notre-Dame, un chef-d’œuvre de l’architecture gothique et un site du patrimoine mondial de l’UNESCO. La ville a une riche histoire remontant à l’époque gauloise, étant le centre des Carnutes.
Traversée par l’Eure, Chartres est connue aujourd’hui pour son événement Chartres en lumières, où des projections lumineuses mettent en valeur son patrimoine architectural. Elle offre aussi des expériences culturelles variées avec des attraction telles que la célèbre maison Picassiette ou encore le musée des beaux-arts, des ateliers de maîtres-verriers et des spécialités culinaires locales. La nature y est également présente, offrant une étape ressourçante sur le chemin de La Véloscénie, de Paris au Mont Saint-Michel.
